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39-45 Stratégie > Articles historiques > Armes & unités > AMC 35 


  Auto Mitrailleuse de Combat AMC 35 



 


Fiche des caractéristiques :

 

Production

50 dont 15 pour l'Armée Belge

Motorisation

Renault 4 cylindres (11.08l)à essence refroidi par eau développant 180 chevaux

(une version du V6 du B1 bis)

Vitesse maximale

40 km/h (sur route)

30km/h (tout terrain)

Autonomie

160 km à 200km (route)

consommation : 170 l / 100km

réservoir 300 l

Équipage

3 hommes

Masse

14.5 t en ordre de combat

Longueur

entre 4.45m4.57 m 4.49m  4.55

Hauteur

entre 2.30m et 2.36m

Largeur

entre 2.13m et 2.23m

Blindage

max 25mm / min 6mm

Avant : 25mm @17°
 Arrière : 17mm
coté de caisse : ? mm
Dessous de caisse : 10 mm
Dessus de caisse : 14 mm
Tourelle avant : 25mm @25°

Armement

un canon de 47 mm SA Mle 35
 une mitrailleuse coaxial Chatellrault de 7.5 mm

Munition

 47mm : 96 obus

25mm : 120 obus

5250 cartouches

largeur des chaines

hauteur sous caisse

Pression sur le sol

0.32m

0.40m

Equipement Radio

A priori oui, mais pas toujours mis en place

(ex : AMC35 du 4ieme CFC)

 

Genèse du char


L’automitrailleuse Française. En plus des chars classiques et des auto-blindées de reconnaissance, l’état major Français introduisit deux nouveaux types de blindé :
+L’automitrailleuse de reconnaissance, blindé tout terrain à chenille légèrement armée.
+L’automitrailleuse de combat, mieux armé, et pouvant engager des combats avec d’autres chars.   Source : amc.35.nl.buypda.org

L’AMC 34 était le premier blindé du type « automitrailleuse de combat », suivant les spécifications de 1931. Néanmoins, il n’était pas très réussi. En 1934, de nouvelles spécifications furent données, lançant le développement de l’AMC 35. Les spécifications indiquaient une vitesse de 50km/h et un blindage suffisant pour résister aux principaux canons antichars.

On peut imaginer que de telles spécifications étaient difficilement atteignables pour l’époque ! Et que le design de l’AMC 35 ne les respecterait certainement pas toutes.

En 1936, le premier prototype fut délivré par Renault. A la fin de l’année, les tests effectués n’étaient logiquement pas concluants. Notamment, la fiabilité n’était pas très bonne.

Cependant, avec le réarmement de l’Allemagne, une commande d’urgence de 17 puis complété à 50 véhicules, fut effectuée. AMX fut chargé de la fabrication. Le premier véhicule fut reçu en 1938.

Description du char


L’AMC 35 (14 tonnes), successeur de l’AMC 34 (10 tonnes), est un peu plus long pour pouvoir intégrer le moteur de 180ch. Il s’agit du même moteur que le 6 cylindres en V du B1 bis, mais tronqué à 4 cylindres.

Le train de roulement était inspiré de celui du R35. Mais les vitesses étant très différentes, il se révèle mal adapté et fort consommateur de carburant. Malgré le réservoir de 300l, l’autonomie ne dépasse guère ¾ d’heure d’utilisation en tout terrain. la vitesse est de plus inférieure à la spécification initiale (40km/h pour 50 demandé, mais était ce bien raisonnable ?).

Le blindage de 25 mm maximum était constitué de plaques d'acier rivetées, ce qui constituait une protection insuffisante !
La caisse est équipée de la tourelle APX2, à deux hommes. La tourelle pouvait tourner de manière électrique ou manuelle. Deux armements furent étudiés pour cette tourelle :
+Le canon de 25mm
+Le canon de 47mm SA34

Le canon de 25mm était plus performant, mais les fabrications étaient insuffisantes pour autoriser cette variante.
Entre temps, le canon 47mm SA35 fut disponible. Plus long, plus performant (vitesse d’éjection 50% supérieure, meilleure précision), il constitua un excellent choix, bien mis en oeuvre dans une tourelle biplace accueillant le chef de char et le canonnier.
Une mitrailleuse coaxiale de 7.5mm complétait l’armement.

Production

 

13 premiers véhicules furent délivrés à la cavalerie en novembre 1938. En mars 1939, la première commande de 17 véhicules fut atteinte. 22 au début de la guerre, puis la production s’accéléra. 23 véhicules supplémentaires furent construient avant la fin de l’année (dont 3 pour l’armée Belge), puis 5 en janvier 1940. Cela porte à 50 le nombre d’AMC 35 produite.


15 furent exportés sans problème en Belgique (voir paragraphe suivant), car la cavalerie Française préférait de toute façon les S35. 35 restèrent en France.
Les AMC Belges :

25 AMC 34 furent commandé par l’armée belge en 1934, avec 25 tourelles APX2. Les 25 tourelles furent livrées, cependant, la production d’AMC 34 s’étant arrêtée, les caisses ne furent pas livrées.

 

Tourelle APX2-B belge source : http://france-simulation.ipbhost.com/index.php?showtopic=3778    


Source : http://www.mil.be/cav/subject/index.asp?LAN=fr&ID=457&MENU=1670&PAGE=4


Les Belges commencèrent à monter les tourelles restantes sur des fortifications, puis en 1937, ils prirent connaissance de l’existence de l’AMC 35, et demandèrent 15 caisses (il restait alors 12 tourelles disponibles). Un premier jeu de 12 caisses furent livrés, mais deux tourelles furent aussi utilisées pour une autre fortification. 10 chars seulement pouvaient être assemblés de manière complète. Les caisses restèrent dans une cour à l’abandon jusqu’en 1939, la Belgique, neutre,  rechignant à se doter d’une « arme aussi offensive qu’un char». Il semble que deux caisses en mauvais état furent en fait utilisées pour pièces détachées, en plus des deux caisses sans tourelle rejointe par trois autres caisses de fin de livraison en décembre 1939. Ces pièces détachées ont permis de réparer les chars restants, et de constituer probablement un modèle d’entraînement. De manière certaine, 8 chars furent assemblés en 1939 et constitué en deux pelotons de  4 chars dans l’Escadron d'Auto-blindées du Corps de Cavalerie.
(ACG1 n°807, 817, 829 et 832 et d’autre part n°803, 814, 831, et 833)

Engagement des AMC35

 
Coté Belge :


Le peu d’expérience dans l’arme blindée fit que les premières utilisations des AMC furent faites contre nature : chasse au parachutistes, puis garde statique de pont …
Engagée en opération active à Kapelle-op-den-Bos, l’unité perdit deux chars le 17 mai. Le 19, lors d’une contre-attaque sur le village de Zwijndrecht, un autre char fut détruit. Deux autres furent encore perdus le 21 mai, à l’occasion d’une contre-attaque belge aux environs de Kwatrecht. A partir du 22 mai, les trois chars restants, dont un seul était quasiment intact, furent encore engagés à diverses reprises, sans essuyer de pertes supplémentaires. A la fin de la campagne, le 28 mai, l’escadron possédait encore ces trois chars, qui se rendirent le 28 mai 1940. Pas d’information sur le sort du tank d’entraînement !



Coté France

Selon plusieurs sources, il serait resté en mai 1940 15 AMC opérationnelles. Etant donné que 35 AMC (part Française) ont été produites entre fin 1938 et début 1940, il parait étonnant que 20 AMCs aient disparues ou aient été déjà hors d’état de fonctionnement.



Ces chars ne furent pas tout de suite utilisés dans des unités opérationnelles (S35 préférés, livraison tardive...). Après la débâcle de Sedan, il fut décidé d’utiliser ces chars pour former des unités opérationnelles. Les corps francs furent constitués en juin1940, au COMAM (Centre d'Organisation de Motocyclistes et Automitrailleuses) à Monthlery. Ces escadrons autonomes, initialement destinés à renforcer la défense de la Somme, furent finalement déployés aux environs de Rouen le 8 juin pour protéger les ponts de la basse Seine. ·    12 AMCs furent affectés au 11ieme groupement de cavalerie.
·    5 corps francs motorisés de cavalerie furent constitués  à partir de divers matériel disponible. Au moins deux corps francs  (le premier et le quatrième) furent équipés en AMC 35, soit une dizaine de blindés.

Corps franc motorisé n°1 : Capitaine Neuchèze, une compagnie d’infanterie motorisée, un peloton de mortier  (60mm ?), un canon antichar de 25mm, un peloton de quatre AMD Panhard 178, 5 Hotchkiss  et 7 AMC-35

Corps franc motorisé n°2 : Lieutenant Huot, deux autoblindés, deux  Somua S35, un peloton motocycliste et deux canons antichar 47mm SA37

Corps franc motorisé n°3 ?

Corpsfranc motorisé n°4 : capitaine Huet, un peloton de trois AMC-35, un peloton motocycliste, une compagnie d’infanterie motorisée, un peloton de mortier  (60mm ?), deux canons antichar de 25mm et deux de 47mm. Au total 8 officiers, 19 sous officiers et 150 hommes.

Corpsfranc motorisé n°5 :  capitaine Ricaud (selon forum.axishistory.com/viewtopic.php)
La composition du CFC n°5 comme indiqué par le lieutenant Robert M. Gérard dans son livre:
8 officiers, 241 sous officiers et soldats, un peloton de 5 Somua S35, un peloton de 5 Panhard 178,  deux canons antichar de 25mm et deux de 47mm, un peloton de 6 mitrailleuses lourdes, 10 mitrailleuses légères, 4 véhicules de commandement, 4 halftracks, 14 camions GMC, deux camions de munitions pour les canons AT de 47mm, 10 motos et 25 side-cars, 1 véhicule radio, un véhicule de transmission téléphonique, un de maintenance et un véhicule pour la cuisine.

Ces escadrons autonomes furent initialement déployé autour de Rouen pour protéger les ponts de la basse Seine en juin.

Le premier groupe franc, commandé par le Capitaine de Neuchèze, arrivera jusqu’à Saumur avec 7AMCs. néanmoins, aucune trace de combat pour les AMCs, peut être dut au fait que leur consommation était excessive ? le reste du GFC se battra courageusement à Saumur, intégré au dispositif de défense des célèbres « cadets de Saumur ».

Quatrième groupe franc de cavalerie, le combat du pont de l’arche.
Ceci est un résumé de l’histoire de Guy Boislandry DUBERN, commandant le peloton de char du 4ieme CFM (http://www.ublog.com/Boislandry/2005/10/23).

4ème Groupe Franc, commandé par le capitaine François Huet, héros des combats de Belgique du mois de mai 1940 et futur commandant militaire du maquis du Vercors en juin 1944. C’était un homme remarquablement énergique et un chef exceptionnel. Outre le capitaine, l’encadrement du Groupe Franc comprenait deux lieutenants et une demi-douzaine de sous-lieutenants et aspirants. L’effectif total était celui d’un escadron, un peu moins de 150 hommes. Entièrement motorisé, le Groupe Franc, était composé de trois pelotons de canons anti-chars, d’une section de mitrailleuses, d’un peloton d’automitrailleuses et d’un peloton de chars, dont Huet confia le commandement à Guy. Ce peloton, incomplet, comprenait trois chars Renault de 18 tonnes. Ils étaient remarquablement bien armés pour l’époque, avec un canon de 47 mm, rapide, puissant et précis, ainsi qu’une mitrailleuse lourde. Ils étaient en revanche lents, avaient une faible autonomie, un blindage trop mince (25 mm), devaient être graissés avec de l’huile de ricin, introuvable, et n’avaient pas été équipés de leur radio, faute de temps… Au total, le peloton de Guy comprenait une quinzaine d’hommes, dont deux aspirants (lui même et son camarade Lepage).

Le 7 juin, les Groupes Francs prirent la route en direction de la Somme, via les stratégiques ponts de la Basse Seine situés à l’est de Rouen. Ils étaient parvenus là, dans cette région normande encore épargnée par la guerre et pratiquement non défendue, lorsque, le 8 juin, les nouvelles de l’effondrement du front arrivèrent jusqu’à eux. L’avant garde allemande, la 7ème division blindée du général Rommel, n’était plus qu’à quelques heures de route et fonçait vers Rouen. Chaque commandant de Groupe Franc reçut l’ordre de prendre position en avant de l’un de ces ponts, incontournables points de franchissement de la Seine, seulement gardés par quelques réservistes d’un régiment territorial. La mission assignée par le haut commandement était claire : tenir sur la rive droite aussi longtemps que possible, pour permettre le repli d’un maximum de troupes françaises puis couvrir les unités du génie chargées de la destruction des ponts.


Le 4ème Groupe Franc de cavalerie du capitaine Huet prit position dans le bourg situé en avant des ponts routier et de chemin de fer de Pont de l’Arche. L’un des trois chars du peloton de Guy était en panne, sur son porte engins, et il espérait sans grand espoir le faire réparer avant le début des combats, car les moyens étaient comptés. Un régiment d’infanterie britannique, déployé à quelques kilomètres au nord, devait tenir les hauteurs, en zone rurale, puis se replier vers le bourg et le pont pour renforcer le Groupe Franc. Comme Guy parlait anglais, Huet l’envoya en début de soirée, comme officier de liaison, à bord d’un side-car. L’accueil britannique fut excellent et plutôt optimiste, et Guy revint bientôt vers son capitaine avec des renseignements sur l’avance allemande, des bouteilles de Whisky et de Porto, et des cigares. Quelques heures plus tard pourtant, à la liaison suivante, le régiment allié avait disparu sans prévenir, vraisemblablement vers un autre pont, et, sans avoir rencontré la moindre résistance, l’ennemi commençait silencieusement à prendre le contrôle de la crête. Il était temps de troquer le side-car pour un char… Au cœur de la nuit du 8 au 9 juin, allait s’engager, en zone urbaine et industrielle, l’action de retardement de Pont de l'Arche, modèle du genre, préfigurant la défense de Saumur par les cadets quelques jours plus tard. Avec quelques canons anti-chars et mitrailleuses le capitaine Huet tenait le bourg, soutenu par l’élément blindé mobile que constituaient sa poignée d’automitrailleuses et ses deux chars valides. Au final, lorsque le jour fut levé, que les munitions eurent été pratiquement dépensées et que l’ordre de destruction du pont lui parvint, Huet se résigna à organiser le repli de ses pelotons et à faire traverser in extremis autant de ses hommes que possible. Mais le combat n’était pas terminé. Parce qu’il fallait bien une arrière garde au Groupe Franc pour gagner le temps nécessaire au repli, les deux chars du peloton de Guy, qui défendaient l’entrée du bourg, demeurèrent sur la rive droite de la Seine, pont coupé. Un régiment d’infanterie de la division Rommel, sur side-cars, soutenu par des canons anti-chars, commençait à s’infiltrer dans les ruelles et le feu était nourri. Le blindage des chars légers Renault étant insuffisant, chaque impact d’obus et même de balle était ressenti à l’intérieur de l’engin et visible, sous l’effet de la chaleur. Ces éphémères cercles rougeoyants, du diamètre d’une pièce de monnaie, se reproduisaient à une cadence rapide et, l’habitacle du char étant peint à l’intérieur, l’équipage était fréquemment brûlé au visage par des projections de peinture fondue. En outre, le char de Guy ayant été touché à plusieurs reprises par des balles incendiaires, il lui fallut sortir de son blindé sous les tirs adverses pour les éteindre avec ses pieds et ses mains. Les instruments optiques de son char ayant été mis hors d’usage par un obus, Guy continuait à effectuer les visées et à commander le feu tourelle ouverte, jusqu’à épuisement des munitions. Lorsque ce moment fut sur le point d’arriver, chacun des chars avait tiré plus de 90 obus et des milliers de balles de mitrailleuse lourde. La position devenant indéfendable, les deux chars se regroupèrent vers la sortie du bourg, aussi près que possible de la Seine. Pour s’extraire des engins, l’aspirant Lepage donna l’exemple d’une idée astucieuse : percer doucement le mur d’une maison en marche arrière et y abriter le blindé. Avant de s’en aller, les équipages incendièrent leurs chars avec ce qui leur restait d’essence, pour les rendre inutilisables, puis les six cavaliers, légèrement armés, entamèrent leur retraite. Pour franchir, sous le feu allemand, les dernières rues, puis les prairies de la berge, Guy appliqua les enseignements de Saumur, “ Au signal et d’un seul bond ”, jusqu’au fleuve.


Là, les six rescapés se dispersèrent pour accroître leurs chances de traverser la Seine, à l’exception d’un cavalier ne sachant pas nager, qui avait été équipé, d’autorité, d’une chambre à air en guise de bouée et traversa avec le meilleur nageur, Lepage. Il semble qu’ils passèrent tous, mais le “ peloton ”, dispersé sur la rive gauche, “ en vadrouille ”, ne se reconstitua que progressivement, et partiellement, au cours des heures suivantes, en rejoignant le 4ème Groupe Franc, toujours parfaitement opérationnel.


AMC 35 (47 mm SA 34 ?) source : France's Vehicle History

Pour finir, voici des magnifiques vues de l'AMC réalisé par Vincent Bourguignon, avec son aimable autorisation (site :

http://ww2armor.jexiste.fr/FrenchTanks/Files/1-Vehicles/Head.htm ).

De nombreux autres profils sont disponibles sur son site :http://ww2drawings.jexiste.fr/Files/PraticalInfos/site-map.htm


Sources :


[1] Les Blindés de l'Origine à 1940 - Profils et Histoire, "Connaissance de l'Histoire" hors-série n°3, Editions Hachette
[2] Les Blindés de la Seconde Guerre Mondiale, Ed. Atlas
[3] « Cavalerie : du cheval au moteur 1937-1997 », Tank museum, Musée Royal de l’Armée, Bruxelles, 1997.
[4] « Bataille et Blindés : la motorisation de l’armée belge » n°11, octobre-novembre 2005.
[5] « Les unités de cavalerie belge durant la campagne des 18 jours, deuxième patie », Cdt e.r. Guy Stassin.
[6] «Histoire de guerre n°75, Blindés & matériel» Sources internet :

www.chars-francais.net/archives/renault_acg1.htm
www.wwiitanks.co.uk/tankdata/1935-France-LightTank-AMC35RenaultTypeACG2.html
ww2armor.jexiste.fr/FrenchTanks/Files/1-Vehicles/05-AMC/AMC_34-35/AMC.htm
www.wwiivehicles.com/france/armored-combat-tanks/amc-35.asp
www.renaultoloog.nl/oorlogsmaterieel-francais.htm
amc.35.nl.buypda.org

Forum :

france-simulation.ipbhost.com/index.php

www.mil.be/cav/subject/index.asp

Site carte postale Pont de l’arche : lafouine.over-blog.org

Premier groupe francs motorisé, cadet de Saumur :http://unabcc.free.fr/cadets.html

4ieme groupe francs motorisé : www.ublog.com/Boislandry/2005/10/23